Estelle a passé une bonne partie de ses étés en famille en Auvergne, à suivre Papa Maman chez les antiquaires et brocanteurs, avec Maman amoureuse du bois.
Ca c’était l’enfance et l’adolescence.
Jeune adulte, le bois sort de la tête d’Estelle : les études (longues), le 1er boulot, la tête dans le guidon, gagner sa croûte, la journée devant un clavier, …
Le bois recommence à faire surface au bout de quelques années.
Les enfants commencent à grandir et Papa peut les gérer seul le soir à la maison : Estelle teste sa motivation et ses compétences manuelles (2 mains gauches ?) avec les cours du soir de l’école Boulle.
Une année difficile pour la famille parce qu’Estelle est absente le soir et le samedi pour les cours et quand elle n’est pas à l’école, elle rattrape ses heures au travail.
L’idée de changement de vie professionnelle fait lentement son chemin.
A l’école Boulle, Estelle a confirmé que la routine n’était pas pour elle et que le prototypage et les expérimentations étaient ce qui lui dessinait un sourire jusqu’aux oreilles.
Allez ! encore 2 années de décantation et hop ! Estelle se retrouve un jour à annoncer à son patron qu’elle s’en va tenter une autre aventure professionnelle.
Négociation … Encore 6 longs mois à passer devant un écran mais avec une perspective lumineuse : une parenthèse / future vie professionnelle enchantée !
Estelle réquisitionne une partie du vieil entrepôt du fond du jardin et met en place un petit atelier.
Elle investit dans du matériel d’occasion pour amateurs éclairés : les fameuses petites Kity.
Elle démarre avec un combiné Kity des années 1980 comprenant une dégauchisseuse/raboteuse de 20cm de large (la Kity 635), une scie sur table (qui n’a jamais permis de découper autre chose que des tasseaux de pin :), une toupie (qu’elle n’ose pas utiliser) et une mortaiseuse.
Et trouve aussi une scie à ruban (la Kity 613, année 1982).
Un ami ébéniste lui fait acheter une petite défonceuse, outil électroportatif hyper polyvalent qui lui permettra de réaliser chanfreins, rainure, …
Un petit tour à la scierie pour récupérer des chutes, l’achat de quelques flacons de résine et c’est parti !
Aujourd’hui, Estelle a fait évoluer ses machines (elle a toujours une vieille dégauchisseuse raboteuse Kity) et a diversifié ses sources d’approvisionnement pour le bois : scieries, particuliers, récupération d’anciens meubles.
Elle expérimente dès qu’elle le peut, faisant confiance au bois qu’elle déniche pour lui donner des idées de nouvelles réalisations.
Elle réalise des tables basses, des tables de salon, des consoles, des appliques lumineuses, …
En plus de ses créations, elle peut réaliser le petit mobilier que vous avez en tête.
A partir de bois à l’atelier, ou qu’elle va dénicher pour vous, ou encore à partir de votre bois (un meuble auquel vous tenez mais qui aurait peut-être besoin d’une petite cure de rajeunissement par exemple).
Contactez-là, elle sera ravie de partager son enthousiasme et son savoir-faire avec vous afin de réaliser votre projet.